Le Groupe 50 (francophone) de Toronto tient son Marathon d’écriture le samedi 21 janvier, en soutien à 10 personnes et communautés victimes de violations de leurs droits fondamentaux. L’envoi massif de cartes permet aussi de faire pression sur les autorités carcérales et d’améliorer les conditions de détention des prisonniers et des prisonnières.
Chaque année, dans plus de 200 pays, Amnistie internationale mobilise des centaines de milliers de personnes pour écrire des messages d’espoir à des prisonniers d’opinion ou à des communautés opprimées afin de leur redonner espoir.
L’an dernier, plus de trois millions et demi de cartes et lettres ont été écrites dont près de 40 000 en provenance de la Section francophone canadienne d’Amnistie internationale. Au pays, les militants d’Amnistie internationale Canada francophone (AICF) organisent près de 50 marathons d’écriture dans plusieurs villes, Toronto, Moncton au Nouveau-Brunswick en passant par Montréal, Sherbrooke et St-Césaire, invitant la population à écrire des messages de solidarité.
Cette année, les membres du Groupe 50 écriront des messages à des personnes comme Zeynab Jalalian (Iran), Shawkan (Égypte), Ilham Toti (Chine), ou les communautés autochtones de Peace River. L’activité, qui est aussi un «potluck», a lieu au bureaux d’Amnistie: 1992 rue Yonge, 3e étage (métro Davisville). On suggère aux intéressés de confirmer leur participation à [email protected] ou 905 271 5944.
En décembre près de 200 cartes ont déjà été écrites par des élèves d’écoles torontoises comme la Toronto French School, des écoles d’immersion et le programme de français cadre de St-Anselm et Queen Alexandra.