Marathon d’écriture d’Amnistie ce jeudi

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Publié 08/12/2015 par l-express.ca

Le groupe franco-torontois d’Amnistie internationale organise son marathon annuel d’écriture de lettres à des gouvernements qui répriment les droits fondamentaux, ce jeudi 10 décembre au Collège Boréal (3e étage du 1 rue Yonge) de 17h à 21h.

Cette date marque le 67e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Amnistie en profite pour mobiliser des centaines de milliers de personnes à travers le monde, qui écrivent en soutien aux personnes dont les droits fondamentaux sont violés et afin de redonner espoir à des prisonniers d’opinion. L’an dernier, plus de trois millions de lettres ont été écrites.

Au Canada, les militants d’Amnistie internationale Canada francophone organisent plus de 25 marathons d’écriture dans plusieurs villes.

La présidente du groupe franco-torontois, Meryll David-Ismayil, rapporte que son stand au Salon du livre a reçu beaucoup de visites dès le premier jour mercredi jusqu’à la fermeture samedi. Apparemment, les livres en provenance d’Amnistie France et les petites pochettes torontoises ont rencontré un grand succès, de même que les macarons «Je suis Raif» que les jeunes se sont arrachés.

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Des élèves de plusieurs écoles françaises de Toronto ont écrit plus de 160 cartes (avec photos de paysages canadiens) à Waleed Abu al-Khair, l’avocat et le beau-frère de Raif Badawi, blogueur condamné à 1000 coups de fouets en Arabie saoudite pour avoir «insulté l’Islam». Waleed Abu al-Khair a lui-même été condamné à 15 ans d’emprisonnement après des années de harcèlement, d’arrestations, de menaces et de procès pour avoir dénoncé les atteintes aux droits humains en Arabie saoudite.

Lors du marathon d’écriture du 10 décembre, on pourra envoyer des mots d’encouragement et de solidarité à Waleed Abu Al Khair, ainsi qu’à des personnes comme Mahvash Sabet (Iran), Zunar (Malaisie), Fred Bauma et Yves Makwambala (République démocratique du Congo) injustement emprisonnés, ou à des groupes comme les jeunes filles mariées de force au Burkina Faso.

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