Amnistie Internationale en français à Toronto

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Publié 12/05/2009 par Vincent Muller

Le groupe 50 est le seul groupe francophone d’Amnistie Internationale à Toronto. Il relève du secrétariat canadien francophone basé à Montréal. Une quinzaine de groupes anglophones relevant du secrétariat d’Ottawa sont actifs dans le grand Toronto.

Le groupe 50 est composé d’une soixantaine de membres. Parmi eux une quinzaine participe avec assiduité aux réunions mensuelles et une trentaine d’autres se consacre aux actions les plus urgentes, les moins actifs soutenant essentiellement Amnistie Internationale par leur cotisation.

Chaque groupe traite un cas particulier soumis par le Quartier Général d’Amnistie Internationale se trouvant à Londres, via les secrétariats de Montréal où Ottawa. Ainsi le dernier cas sur lequel se sont penchés les membres du groupe francophone de Toronto concernait les enfants soldats.

Yveline Baranyi, présidente du groupe, explique que chaque cas est traité durant trois à six mois ajoutant que ceci n’est parfois pas suffisant.

Les membres actifs doivent donc s’organiser en fonction du peu de temps qu’ils ont et se répartir les tâches afin d’optimiser leur efficacité.

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L’organisation et la coordination sont assurées par la présidente et la vice-présidente. Les tâches effectuées par les membres sont essentiellement des tâches d’information, de sensibilisation, de communication et bien sûr de pression auprès des gouvernements.

Le travail d’information a pour objectif de toucher un public large, avec la tenue de kiosques lors de différents évènements, où l’organisation de conférences notamment dans les écoles et universités.

Mais la part la plus importante et la plus efficace du travail concerne les communications avec les politiciens qui pourraient avoir une influence éventuelle dans la résolution de certains problèmes.

Ainsi sont contactés députés, ministres, notamment ceux des Affaires étrangères, ambassadeurs et toutes les organisations susceptibles de mener des actions concrètes. Toutes les communications s’appuient sur la documentation très précise fournie par le secrétariat de Montréal.

Cependant les moyens du groupe 50 à Toronto sont limités dans la mesure où certains modes de communications sont difficilement utilisables.

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À titre d’exemple, à Montréal des films et pièces de théâtres sur les thèmes traités par le groupe 50 peuvent être diffusés alors que trouver un endroit pour diffuser ce matériel en français à Toronto et rassembler du monde est moins évident.

Le groupe discutera d’ailleurs, lors de sa réunion mensuelle du mois de mai, de la possibilité de diffuser certains documentaires dans les locaux d’organismes francophones torontois.

Parallèlement à ses activités, le groupe 50 est en relation avec les anglophones torontois d’Amnistie Internationale et participe aux actions réunissant tous les groupes locaux, visibles sur le site de l’Organisation torontoise d’Amnistie Internationale: www.aito.ca.

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