L’Université Laurentienne mettra fin à sa fédération avec les universités de Sudbury, Thornloe et Huntington le 30 avril.
Cette annonce, la semaine dernière, survient alors que l’Université Laurentienne s’est mise à l’abri de ses créanciers et que l’Université de Sudbury a annoncé son intention de devenir un établissement francophone.
L’Université Laurentienne née d’une association
Ironie du sort, l’Université Laurentienne est justement née en 1960 de l’association entre l’Université de Sudbury, l’Université Thornloe et l’Université Huntington.
La décision de dissoudre la Fédération Laurentienne, approuvée par le contrôleur désigné par le tribunal dans le cadre des procédures d’insolvabilité de l’institution, entrera en vigueur le 1er mai, a affirmé le bureau du recteur dans une lettre envoyée aux membres du personnel le 1er avril.
L’université y affirme que la dissolution de la Fédération lui permettra d’épargner plusieurs millions de dollars par année, versés aux universités fédérées pour leur permettre d’offrir des cours et des programmes.