Louise Penny, écrivaine québécoise de langue anglaise, est traduite en 26 langues. Sa série «Armand Gamache enquête» a fait connaître le Québec partout dans le monde. Le tout dernier épisode s’intitule Maisons de verre et nous plonge dans deux intrigues parallèles, dont l’une n’est pas vraiment nécessaire.
Si Gamache enquête, c’est qu’il y a eu meurtre. À Three Pines cette fois-ci, presque sous les yeux de Gabri, Olivier, Myrna, Clara, Ruth, Reine-Marie et Armand, les principaux personnages de ce village fictif québécois à la frontière du Vermont.
Cobrador
Après l’Halloween, une fête costumée inclut un inconnu drapé et masqué de noir. Le lendemain et surlendemain, il reste dans le village, planté dans le parc des trois pins, épiant quelqu’un et rendant tout le monde mal à l’aise.
Armand Gamache, fraîchement nommé directeur de la Sûreté du Québec, ne dispose d’aucun motif pour l’appréhender.
Lorsqu’un cadavre est retrouvé dans la cave de la petite église Saint-Thomas, la silhouette noire a disparu, bien entendu. On l’avait associée au cobrador, mot espagnol qui signifie agent de recouvrement ou encore conscience. Une dette morale a-t-elle été payée?
Armand Gamache désespéré et furieux
«Entre règlement et dérèglement, la ligne de démarcation est mince…», écrit Louise Penny. Elle a déjà peint un Armand Gamache joyeux, abattu, fâché, préoccupé, mais jamais encore désespéré et furieux. Au point de se parjurer et de mentir au procureur de la couronne et à la juge.