Nombreux sont les touristes qui visitent Cabot Trail, au Cap-Breton (Nouvelle-Écosse). Tous ne s’arrêtent sans doute pas à Louisbourg, dans ce qui fut jadis l’île Royale. À défaut d’y aller pour découvrir l’histoire de cette forteresse deux fois ravie aux Français par les Anglais, vous pouvez lire le tout dernier roman de Daniel Marchildon, Le sortilège de Louisbourg.
L’action du roman se déroule de 1749 à 1758. La France a repris possession de la forteresse de Louisbourg, perdue aux mains des Anglais quatre ans plus tôt.
Le lieutenant Mathurin Le Mordant y débarque et croise la séduisante Josette Guion. Il ne tarde pas à découvrir que la petite bourgade de 2000 âmes «recèle autant de problèmes familiaux que n’importe quelle grande ville de France».
Rompu au combat, Mathurin se rend compte qu’il doit «apprendre à se battre pour l’amour». Le chemin de l’amour s’avère tortueux.
La bataille risque d’être aussi dure que celle contre les Anglais, «mais la victoire serait pour la vie». Ici, les affaires du cœur semblent aussi complexes que des stratégies guerrières. «Certains vont jusqu’à parler d’un sortilège qui plane sur la forteresse» de Louisbourg.