Même s’il est surpris de la décision du gouvernement de ne pas financer l’Université de Sudbury (UdeS), le recteur Serge Miville ne baisse pas les bras. Pour lui, il s’agit simplement de la fin du premier chapitre.
N’empêche, sa première réaction en est une de surprise. Il a appris la nouvelle «un tout petit peu» avant que la lettre du sous-ministre adjoint, Denys Giguère, ne soit partagée aux médias le 30 juin.
Plan d’affaires bien reçu
M. Miville souligne que les discussions avec le ministère des Collèges et Universités au cours des six derniers mois — depuis qu’ils ont le plan d’affaires entre les mains — étaient positives.
«On a eu des retours élogieux sur la rigueur, sur la profondeur, jamais on ne nous a parlé de ce qui est écrit dans le communiqué», révèle-t-il.
Dans sa lettre, le ministère affirme refuser parce que la proposition «ne correspond pas à la demande actuelle et aux tendances relatives aux inscriptions, ni à la capacité actuelle des établissements postsecondaires existants à offrir une programmation en langue française dans le Grand Sudbury et aux quatre coins de l’Ontario».