Le mal peut-il engendrer le bien? La haine peut-elle compenser l’amour? Voilà deux questions auxquelles Fernande Chouinard tente de répondre dans le roman L’ombre de Rosa, publié aux Éditions David.
Si le ton et l’intrigue n’ont rien de durs, on en vient à se demander si la dureté de la vie, elle, peut faire franchir la ligne de la moralité…
Rêver d’une vie meilleure
Jak, le personnage principal de L’ombre de Rosa, a quitté sa ville natale depuis plus de vingt ans. Il rêve d’une vie meilleure, loin de son pays plombé par la dictature.
Or, le passé le rattrape et Jak ne parvient pas à oublier le meurtre de Rosa Kamel, 19 ans, jeune fille dont il était follement amoureux quand il était étudiant.
Le nom du pays ou de la ville n’est jamais mentionné. Un nom (Kamel), le prénom d’un ami (Farid), une rue (Jasmins), des arbres (cèdre, cyprès) et une révolution m’ont laissé croire que l’action pouvait peut-être se passer au Maghreb ou au Liban.