Dans un premier article cette semaine, l-express.ca s’est penché sur la crise de l’hébergement d’urgence qui impacte les sans-abri à Toronto cet hiver. Du côté du logement conventionnel, les locataires ontariens voient aussi leur situation s’assombrir.
En réponse à la pandémie de covid, le taux légal d’augmentation des loyers avait été fixé à 0% en 2021. Mais depuis le 31 décembre, ce taux est passé à 1,2%… Avec des possibilités de dérogations pour les propriétaires qui veulent augmenter les loyers au-delà du plafond.
Ce réchauffement des prix du logement intervient au moment où le thermomètre chute à Toronto. Avec en ligne de mire la crainte d’une flambée des expulsions pour non-paiement de loyer cet hiver.
Des pistes existent-elles en amont pour prévenir le sans-abrisme? Voici un panorama des solutions avec une professionnelle de l’hébergement, un travailleur social, des juristes et un avocat.
Prise de conscience
Le sans-abrisme et la pénurie de logements abordables sont les deux faces d’un même problème, affirment les experts du secteur.