L’Internet à large bande encore plus essentiel aux francophones minoritaires

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Publié 27/04/2016 par l-express.ca

Une connectivité Internet suffisante pour faire des transactions en ligne, du streaming vidéo et audio et de la vidéoconférence est un élément de plus en plus essentiel pour vivre en français au 21e siècle.

C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, devant le CRTC le 26 avril, dans le cadre des audiences publiques sur les services de base en télécommunications. 

«Nous sommes bien conscients qu’une communauté francophone qui éprouve des problèmes d’accès, de coût ou de capacité en ce qui a trait à Internet, vit essentiellement la même situation que la collectivité anglophone majoritaire de la même région. Mais il reste que cette communauté francophone se retrouve, en quelque sorte, doublement minoritaire», a-t-elle expliqué à l’agence fédérale de réglementation des télécommunications.

Le lobby francophone hors Québec fait valoir l’importance d’une bonne connectivité pour se procurer en ligne des produits culturels de langue française autrement peu disponibles et pour consommer des médias francophones qui, de plus en plus, prennent le virage numérique.

Au niveau de l’éducation, l’utilisation de plus en plus répandue des applications éducatives et des appareils mobiles en salle de classe, dans le cadre de programmes d’initiation à la citoyenneté numérique, requiert que les écoles disposent d’une bande passante suffisante pour accommoder des connexions multiples.

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La Fédération s’est aussi faite la porte-parole de communautés francophones rurales ou éloignées qui sont, jusqu’à maintenant, laissées pour compte dans les initiatives d’élargissement de l’accès à la large bande. Elle a parlé au CRTC, notamment, des francophones de la péninsule de Port-au-Port (Terre-Neuve-et-Labrador), des Acadiens et des Acadiennes de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse, ainsi que des francophones vivant dans les trois territoires. 

La FCFA a entre autres recommandé au CRTC d’établir des vitesses-cibles de 25 Mbp/s en téléchargement et 3 Mbp/s en téléversement d’ici 2020.

La Fédération estime également qu’une stratégie nationale sur la large bande devrait être développée, sous le leadership du gouvernement fédéral, «pour assurer que le Canada soit réellement un leader en matière d’économie numérique et qu’il n’y ait plus de citoyens de seconde classe en termes d’accès à Internet haute vitesse».

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