Des chercheurs en intelligence artificielle (IA) ont créé des avatars, ou des personnages artificiels, capables de traduire du texte dans la langue des signes. Les experts de ce langage utilisé par les sourds-muets évaluent toutefois le résultat final entre «semi-compréhensible» et «inintelligible».
Les vidéos produites dans le cadre de cette étude sont «seulement pour démonstration» se défend toutefois l’un des chercheurs, Sen Fang, de l’Université Rutgers, au New Jersey.
Avec son équipe, il a d’abord créé une immense base de données de vidéos de gens s’exprimant dans l’un des huit langages des signes reconnus internationalement.
Résultats décevants
Ils en ont ensuite dégagé un modèle dit «squelettique» représentant le haut du corps d’une personne, puis ont «entraîné» leur modèle d’IA à traduire depuis l’allemand ou l’anglais des textes en langage signé. Leurs résultats, qu’ils qualifient d’encourageants, sont présentés dans un article prépublié en mai sur la plateforme ArXiv.
Mais un article publié récemment dans le magazine de vulgarisation The New Scientist refroidit leurs ardeurs.