Il y a longtemps que l’on sait que les rats transmettent des maladies. Mais sur ce plan, le champion est plutôt un mammifère à deux pattes appelé Homo sapiens.
L’humain est en effet un super-propagateur de virus, conclut une étude parue le 25 mars dans Nature Ecology & Evolution. L’analyse des génomes de 60 000 virus révèle que nous en transmettons deux fois plus aux animaux que ceux-ci ne nous en transmettent.
Croissance démographique
Par exemple, on a fait grand cas du SRAS-CoV-2, le fameux virus qui a engendré la pandémie de covid, et qui nous est peut-être venu des chauves-souris ou plus probablement du laboratoire de virologie de Wuhan, en Chine.
Mais on a peu parlé du fait qu’ensuite, les humains ont transmis ce virus à d’autres espèces.
Finalement, notent les trois chercheurs britanniques, ça ne devrait pas être une surprise, considérant à quel point les humains, avec leur croissance démographique des deux derniers siècles, ont considérablement augmenté leurs contacts avec toutes sortes d’espèces animales.