La journaliste Janine Messadié, dont se souviennent les auditeurs de Radio-Canada à Toronto et les lecteurs de l-express.ca, écrit depuis longtemps ses états d’âme et commentaires inspirés par l’actualité, mais ne les avait jamais «sorti du tiroir».
Elle a choisi de le faire, en ce début de 2021, dans un «récit épistolaire», une Lettre à Tahar Ben Jelloun d’une cinquantaine de pages, publié aux éditions L’Interligne.
Destinataire collectif
«Derrière ce destinataire unique se cache un destinataire collectif», explique-t-elle. «C’est une correspondance ouverte dans laquelle je révèle ma vérité, mais aussi celles des autres et du monde qui nous entoure: sa beauté, sa grandeur, sa misère, sa douleur…»
C’est d’ailleurs plutôt une lettre poétique «inspirée de» Tahar Ben Jelloun: un hommage au célèbre écrivain franco-marocain, dont le roman Cette aveuglante absence de lumière l’a particulièrement touchée.
Prison secrète
Le roman raconte l’horreur du bagne de Tazmamart, une prison politique secrète dans les monts Atlas au Maroc, construite en 1972 et fermée en 1991.