Un faux homard accroché au combiné d’un téléphone à cadran, une causeuse rouge en forme de lèvres et une image de mains flottantes avec des yeux dans les paumes font partie des objets qui forment l’exposition «Surreal Things», présentée au Musée des beaux-arts de l’Ontario (Art Gallery of Ontario, AGO).
Ce passage au musée torontois est le seul arrêt prévu en sol nord-américain pour la collection mise sur pied par le Victoria and Albert Museum de Londres. Elle inclut 180 oeuvres d’artistes surréalistes tels que Salvador Dali, Giorgio de Chirico, Joan Miro, Max Ernst et René Magritte. Elle se poursuivra jusqu’au 30 août.
À travers des toiles, des photos, des sculptures, de la céramique, des meubles, des vêtements, des bijoux, des tissus et des films, l’exposition examine l’influence du surréalisme sur l’univers du design et les tensions suscitées par la commercialisation du mouvement artistique qui a tenté de changer les perceptions dans les années 1920 et 1930, a expliqué la conservatrice du musée londonien, Ghislaine Wood.
«Ce n’est pas une exposition qui vise à présenter le surréalisme comme un mouvement artistique d’avant-garde, expliquait Mme Wood, mardi, lors d’une visite de presse.
C’est une exposition qui explore comment le surréalisme s’est intégré très rapidement à toutes les sphères du design au cours de la période classique, c’est-à-dire entre les guerres.