Bien que la pandémie ait forcé l’annulation de la traditionnelle course de traîneaux à chiens Yukon Quest et a un impact majeur sur l’industrie du tourisme, la passion des mushers est toujours aussi vibrante.
Que ce soit pour participer à des courses, pour organiser des tours pour les touristes ou simplement pour faire des sorties personnelles sur les pistes près des chenils, l’univers des mushers yukonnais est très vaste… comme le territoire.
Sport et mode de vie
Être musher va bien au-delà de la pratique sportive. «Ce n’est pas un sport comme les autres, c’est plutôt un mode de vie, car nous partageons tous les instants avec nos chiens, pas seulement les moments de compétition ou d’activité», explique d’entrée de jeu Marcelle Fressineau, musher et propriétaire d’Alayuk Adventures depuis 2007.
La relation qu’elle entretient avec ses chiens est très précieuse. «Je les côtoie depuis leur naissance et je partage avec eux leur progrès. J’en ai fait mon travail parce que c’est gratifiant de faire ce que l’on aime et de le partager», explique-t-elle.
Chrystelle Houdry abonde dans le même sens. D’abord ingénieure de formation, elle a quitté sa vie de bureau en France pour venir s’établir au Yukon en 2008.