Des manchots Adélie momifiés, on en trouve depuis des années en Antarctique. Mais attention, ce n’est pas parce que ces «pingouins» avaient jadis bâti une civilisation sur ce continent.
C’est une question de météo et de climat. Les manchots semblent être morts en plus grand nombre lors d’épisodes météorologiques extrêmes, et des pluies abondantes, étalées sur plusieurs années, ont contribué à la préservation de leurs corps.
Variations du climat
Selon ce qu’expliquent des spécialistes chinois et australiens de l’environnement antarctique dans une étude parue le 28 août, le manchot Adélie est particulièrement sensible aux variations du climat.
Rien que dans l’époque récente, les scientifiques qui visitent l’Antarctique ont été témoins d’années où les populations déclinaient rapidement. Le vent et des quantités anormalement élevées de neige peuvent nuire à la mobilité de ces bêtes et à leur capacité à aller chercher leur nourriture.