Une modification à la Loi sur le divorce, adoptée en troisième lecture par la Chambre des communes le 6 février dernier, confirme le droit d’utiliser l’une ou l’autre des deux langues officielles dans les causes de divorce – aboutissement de dizaines d’années de revendications et de démarches.
David Lametti, le nouveau ministre de la Justice et procureur général du Canada, fait valoir que les «importantes mises à jour du droit familial» apportées par le projet de loi C-78 vont faire en sorte que ce domaine du droit soit pleinement «axé sur l’intérêt supérieur de l’enfant». Ce projet de loi fera bientôt l’objet d’un débat au Sénat et pourrait entrer en vigueur dans quelques mois.
Le ministre Lametti s’adressait à l’Association du Barreau canadien (ABC), à Ottawa, ce lundi 11 février… la veille de la démission fracassante du Cabinet fédéral de sa prédécesseure Jody Wilson-Raybould.
Il a promis de continuer à travailler à l’adoption finale du projet ominbus.
Des obstacles en Alberta
La déclaration du ministre devrait réjouir les membres des communautés francophones qui résident dans les juridictions qui créent des obstacles devant les juristes et justiciables désirant utiliser le français dans des causes de divorce.