C’est sous un soleil de plomb qu’environ 300 personnes se sont rassemblées dimanche, dans le jardin du campus Glendon de l’Université York, pour la première réception de la Fête nationale française, le 14 juillet, organisée par Bertrand Pous, consul général de France à Toronto en poste depuis septembre dernier. Contrairement à l’édition précédente, qui s’était déroulée en soirée, les invités étaient conviés dès 11 heures du matin cette année.
«On a coutume de l’organiser en semaine, avant ou après le 14 juillet lorsque le jour de la Fête nationale tombait le weekend», explique l’attachée de presse Priscillia Leroy, «mais on a voulu changer un peu de formule, pour que la communauté puisse en profiter autrement qu’après le travail.»
Temps forts
Dans son discours, Bertrand Pous a rappelé les temps forts de la France pour lesquels le Canada a été un acteur essentiel cette année, tels que les célébrations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie. Et il a mentionné que le 19e sommet de la Francophonie se déroulera en France pour la première fois depuis 33 ans. La province de l’Ontario y prendra part.
Il a également salué le déroulement «très satisfaisant» des récentes élections législatives, qui ont constaté «un taux de participation qui n’a plus été vu depuis des décennies», ainsi que l’effort de ses équipes et des volontaires pour avoir organisé trois journées électorales en l’espace de cinq semaines pour les Français établis en Ontario.
Après les hymnes français et canadien, place au hip-hop avec une démonstration de breakdance, la nouvelle discipline des Jeux olympiques, qui se tiendront de nouveau à Paris à partir du 26 juillet, un siècle après ceux de 1924. Des danseurs du collectif Unity, une organisation caritative canadienne qui offre aux jeunes des programmes gratuits basés sur le hip-hop, ont enchaîné les figures au sol sous les applaudissements du public.