Le droit d’être supervisé dans la langue de son choix, pour les fonctionnaires fédéraux dans une région désignée bilingue du Canada, est désormais écrit noir sur blanc dans une directive ministérielle. Le niveau de bilinguisme exigé pour les superviseurs dans ces régions est également rehaussé.
Ce droit s’applique peu importe la désignation linguistique – bilingue ou non – du poste occupé. Une directive du Conseil du Trésor à cet effet est entrée en vigueur le 20 juin.
Autre modification: les postes de superviseurs désignés bilingues au sein de la fonction publique fédérale font l’objet d’un rehaussement du niveau de compétences linguistiques requis.

Préoccupations persistantes
Les deux modifications répondent aux exigences de la partie IV de la Loi sur les langues officielles (LLO), celle des communications et des relations avec le public.
Cette partie de la loi est à l’origine de plusieurs plaintes portées auprès du Commissariat aux langues officielles. Ce dernier l’a d’ailleurs rappelé, lors de la publication de son tout dernier rapport annuel cette semaine.