Ottawa a ajusté le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) pour répondre à ce qui semble être la fin de la pénurie de main-d’œuvre au pays. Cependant, les besoins spécifiques des francophones de l’extérieur du Québec en immigration sont négligés, laissant ces communautés sans soutien adapté.
«L’absence de la langue comme dimension d’analyse dans la production de données sur le marché du travail entraîne un manque d’information», rapportent la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et deux organismes collaborateurs dans une étude de 2022.
Autrement dit, l’étude souligne un problème majeur: l’exclusion de questions linguistiques dans des analyses gouvernementales des besoins en main-d’œuvre.
Le 26 septembre dernier, le PTET a été ajusté par Ottawa afin de diminuer la dépendance canadienne envers ces travailleurs.
Pour développer cette mesure, le gouvernement se fonde sur le portrait économique actuel, notamment le haut taux de chômage général au Canada, qui semble indiquer que la pénurie de main-d’œuvre est chose du passé dans la plupart des secteurs.