Les éditeurs sont les premiers maillons de la chaîne du livre. En situation minoritaire, de nombreux défis attendent les maisons d’édition francophones. Entre le besoin accru de mentorat des jeunes auteurs et les difficultés à rejoindre les lecteurs, elles tentent de s’adapter.
Les quinze maisons d’édition francophones hors Québec, dont la première est née en Acadie en 1972, ont un «capital symbolique immense», estime Lucie Hotte, professeure titulaire au Département de français de l’Université d’Ottawa.
«Nous sommes là pour que la parole des francophones en situation minoritaire existe, qu’elle soit transmise, entendue et écoutée», souligne Stéphane Cormier, président du Regroupement des Éditeurs franco-canadiens (REFC) et codirecteur général des Éditions Prise de parole, en Ontario.
D’une côte à l’autre, le processus est toujours le même, quelle que soit la maison d’édition. Des comités de lecture passent au tamis tous les manuscrits reçus, à la recherche de la perle rare, des écrits les plus prometteurs.
«À l’image de la francophonie canadienne, le profil des écrivains en herbe est très divers», observe Stéphane Cormier.