On savait que l’analyse des eaux usées pouvait donner une bonne idée de la résurgence de la covid dans une communauté. Voilà qu’en plus, elle semble capable de dire quel variant d’Omicron est en train de devenir dominant.
On utilise la technique depuis deux ans pour suivre les hauts et les bas du coronavirus, particulièrement dans des pays où les tests de dépistage ne sont plus effectués de façon systématique.
Échantillons d’eaux usées
L’idée étant que si une personne a été contaminée par le virus, une analyse génétique pourra en révéler des traces dans ses selles.
De sorte que si des milliers de personnes de plus que la veille sont contaminées en une seule journée, des échantillons d’eaux usées vont détecter une hausse du matériel génétique du virus dans l’eau.
Cette «détection» ne va pas jusqu’à pouvoir dire combien de gens sont contaminés. Mais on peut au moins observer que le virus se répand plus ou moins que lors de la collecte précédente.