Le leadership féminin est essentiel aux organisations

Club canadien, femmes, leadership féminin
Le débat du mois au Club canadien de Toronto portait sur le leadership féminin. De g. à d.: l'animatrice Sandra Padovani, d'ONFR+; Vicky Boudreau, chef de la direction et partenaire fondatrice de BICOM Communications; la sénatrice Lucie Moncion; Lise Béland, présidente du Club canadien; Michelle Séguin, PDG du Groupe Média TFO; Barbara Martin, cheffe du Lycée francais de Toronto. Photos: Maxime Cormier
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Publié 25/04/2023 par Maxime Cormier

Les atouts associés au leadership féminin sont essentiels à la pérennité des organisations. Ils s’avèrent cruciaux pour enrichir les perspectives des entreprises, renforcer la collaboration et assurer la relève, le bien-être et la rétention du personnel.

La parité et l’accès généralisé des femmes aux postes stratégiques d’influence constituent donc les clés d’une croissance harmonieuse et durable. 

C’est ce qui ressort d’une discussion sur les forces, les atouts des femmes au pouvoir et le leadership féminin devant une centaine de membres du Club canadien de Toronto ce vendredi 21 avril.

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Débat animé par Sandra Padovani, journaliste à ONFR+ de TFO (à g.). Vicky Boudreau, chef de la direction et partenaire fondatrice de BICOM Communications. La sénatrice Lucie Moncion. Michelle Séguin, PDG du Groupe Média TFO. Barbara Martin, cheffe d’établissement du Lycée francais de Toronto.

Des femmes inspirantes

Les femmes leaders sont souvent reconnues pour leur capacité à inspirer et à motiver les membres de leur équipe. Les leaders féminins favorisent la créativité et l’innovation et à établir des relations interpersonnelles positives avec les personnes qui travaillent avec elles.

Comparés aux hommes, les femmes feraient davantage preuve d’ouverture, d’empathie et de bienveillance.

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Michelle Séguin, PDG du Groupe Média TFO depuis février 2022, est à la tête de nombreuses équipes à gérer. «Quelle est ma valeur ajoutée?», demande-t-elle. «Être au service de la cohésion de mes équipes.»

«Chaque personne est importante à sa façon, car sa contribution est essentielle dans sa famille, à son travail ou dans la communauté», indique la sénatrice Lucie Moncion, qui est issue du secteur financier coopératif. Selon elle, les femmes leaders font souvent face à des défis uniques dans leur vie professionnelle. 

Se sentir légitime et avoir confiance en soi

Vicky Boudreau, cheffe de la direction et fondatrice de BICOM, a parlé de «l’importance de vaincre le syndrome de l’imposteur pour les femmes leaders».

Elle souligne que de nombreuses femmes doutent de leurs compétences et de leur valeur en tant que leader. Même si elles ont les compétences et l’expérience nécessaires pour réussir.

En surmontant ce syndrome, les femmes peuvent réaliser leur potentiel et contribuer de manière significative au succès de leur organisation.

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La sénatrice Moncton raconte qu’elle a dû «jouer des coudes» pour obtenir une promotion ou une augmentation de salaire en raison de sa condition de mère et d’un manque supposé d’expérience.

Puisqu’elle a baigné plus de 35 ans dans le milieu financier, qu’elle considère encore comme un «très masculin». Elle a dû faire preuve de détermination pour surmonter les obstacles.

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Barbara Martin présente son livre: La méthode Barbara.

Deux méthodes: Barbara et VERA 

Barbara Martin, proviseure du Lycée français de Toronto, a mis en pratique une méthode – explicitée dans son livre La méthode Barbara – qui consiste à être à l’écoute des élèves, tout en se concentrant sur les objectifs du Lycée.

Elle l’avait d’abord testée dans le lycée «difficile» Joliot-Curie, de la banlieue parisienne, puis à Toronto. Sa méthode a porté ses fruits dans chaque établissement qu’elle a dirigé, assure-t-elle. 

Le besoin fondamental d’être vu, entendu, reconnu et aimé (VERA) est «universel à tous les êtres humains», ajoute la sénatrice Moncton. Elle-même utilise ce concept pour souligner l’importance de la reconnaissance et de l’affirmation des autres dans les relations interpersonnelles au quotidien.

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«En reconnaissant et en écoutant les autres, nous créons un espace pour qu’ils se sentent compris et validés, ce qui renforce leur estime de soi et leur bien-être émotionnel.» Cela mène généralement à des relations plus saines et plus satisfaisantes pour toutes les personnes impliquées.

Le directeur général du Club canadien, Richard Kempler, se dit ravi de cet événement, qui avait lieu au restaurant Malaparte du TIFF. «Très content, le public était majoritairement féminin. Nous sommes toujours ravis d’accueillir ce genre d’événement.»

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