Les aînés seraient plus à risque avec les applications de leur téléphone, alerte une récente étude québécoise. Ils sont plus enclins à laisser leurs coordonnées personnelles visibles dans les applications.
Ils sont «moins méfiants, ce qui fait d’eux une cible de choix pour les attaques contre la sécurité et la vie privée», relève Pranay Kapoor, étudiant à l’Institut d’ingénierie des systèmes d’information de l’Université Concordia et premier auteur de l’étude.
Ces applications très utiles traitent de nombreuses données privées, comme les rapports médicaux, la localisation en direct et les informations personnelles identifiables (IPI).
Les chercheurs ont testé 146 applications d’Android sur le portail Google Play — allant des applications de compagnon de pilulier jusqu’aux applications de rencontres pour personnes âgées. Ils ont découvert que les deux tiers (95) ne protègent pas suffisamment les renseignements personnels.
Leur analyse met en lumière de nombreux problèmes de sécurité et de confidentialité, susceptibles d’entraîner la fuite d’informations privées, mais aussi de permettre à des personnes malveillantes d’accéder aux données des utilisateurs.