En quête de solutions pour la planète, le documentaire Demain, primé du César 2016 du meilleur documentaire, nous a fait rêver à de meilleurs lendemains. La professeure à l’École d’environnement de l’Université McGill, Elena Bennett cible elle aussi un avenir plus positif avec son projet Semences pour une bonne anthropocène. Sa recette: semer des graines d’innovations.
Dans sa récente étude, co-écrite avec une vingtaine de collègues de plusieurs pays, elle décrit près de 500 de ces graines: autant de projets qui seraient profitables à l’environnement et aux humains qui sont derrière. La «semeuse de graines» nous parle de la nécessité de changer notre manière de voir le monde en 2017.
L’anthropocène est le nom que proposent des géologues pour cette ère dans laquelle nous serions entrés, caractérisée par une empreinte humaine qui sera encore détectable dans des millions d’années. Depuis combien de temps parle-t-on d’anthropocène et quelle est cette «bonne anthropocène» que vous essayez de cultiver?
Dans les années ’60, l’auteur américain Stewart Brand disait: «nous sommes comme des Dieux, alors aussi bien tenter d’être bon à ça», ce qui signifie que les humains ont tellement d’influence sur la planète que nous avons besoin d’apprendre comment utiliser cette influence avec soin et précaution, pour laisser la Terre mieux que nous l’avons trouvée.
Nous avons une énorme influence et un potentiel pour le bien et le mal. Ce projet tente de s’assurer que nous utilisons ce potentiel pour le meilleur.