Les politiques publiques touchant le monde de l’éducation doivent privilégier l’innovation et les nouvelles technologies afin de former, attirer et retenir l’expertise canadienne, notamment francophone. On a besoin de plus en plus de contenus éducatifs numériques en français pour que nous soyons nous aussi en mesure de répondre aux enjeux locaux et globaux du 21e siècle.
C’est la teneur de recommandations contenues dans un Livre blanc sur «la révolution numérique» diffusé la semaine dernière par le Groupe Média TFO.
Le développement de la robotisation, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle, la technologie a des répercussions profondes sur nos modes de vie, et sur l’économie en général. Le monde de l’éducation doit s’adapter à cette «quatrième révolution industrielle», lit-on dans ce document dont la principale auteure est Julie Caron, directrice de l’Apprentissage numérique à TFO.
«En tant qu’entreprise publique, il fallait, à notre avis, prendre un temps de réflexion afin d’aligner nos efforts vers des solutions durables adaptées aux besoins amenés par cette révolution», justifie le pdg Glenn O’Farrell.
Notre système éducatif actuel répond-il aux enjeux liés aux innovations technologiques et à la nouvelle économie du savoir?, se demande-t-il. «Il y a urgence à développer les compétences globales et technologiques qui permettront à chacun de trouver sa place dans la société de demain.»
Le Libre blanc, qui est essentiellement une revue de la recherche sur la révolution numérique – menée surtout par Graham Brown-Martin, fondateur de Learning Without Frontiers – est parsemé de citations de rapports et d’essais célèbres qui sont autant d’appels à l’action: