Avec respect envers William Faulkner
Ce printemps, c’est râpé pour les petits pois verts.
Il y a beaucoup eu d’écrits sur le confinement sanitaire pendant cette crise de la CoViD-19. Beaucoup de commentaires sur la disparition du smog, l’isolement, l’appréciation de la nature.
Beaucoup aussi sur le silence. Ah, ce silence assourdissant pour les citadins. Ah, le délicieux piaillement des oiseaux le matin, le midi. Ah, la chanson langoureuse des bourgeons qui croissent et éclatent. Ah, le murmure cristallin des feuilles poussant dans les arbres.
Les sons bigarrés des couleurs printanières. Le roucoulement des pas d’écureuils sur la pelouse harmonieuse. La tintinnabulation des pissenlits. La bise si chère à Lafontaine qui siffle entre mes deux oreilles.