Le Salon du livre cherche toujours des vocations

Finalement, Paul Savoie est resté directeur général

AGA Salon du livre 2018
L'équipe et les membres du conseil d'administration du Salon du livre.
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Publié 31/10/2018 par Claire Gillet

«Nous essayons de défendre une idée qui a toujours été en difficulté: organiser un salon littéraire francophone à Toronto. Si vous voulez nous rejoindre, ce serait avec plaisir.»

Valéry Vlad, le président du Salon du livre de Toronto, a rendu un rapport plutôt positif sur les actions écoulées cette année, lors de son Assemblée générale annuelle le lundi 29 octobre dans les locaux de l’Alliance française.

Mais, à un mois de son prochain rendez-vous (du 28 novembre au 1er décembre, toujours à la Bibliothèque de référencer sur Yonge au nord de Bloor),  il a insisté sur le fait que de nouveaux membres seraient les bienvenus.

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Valéry Vlad, président du Salon du livre de Toronto.

Happie Testa

Le Conseil d’administration lui-même compte huit personnes, mais peut en accueillir une quinzaine. À l’issue de la réunion, les membres ont tous été réélus pour une durée d’un an.

Happie Testa n’en fait plus partie. La propriétaire de la librairie Mosaïque, qui devait succéder à Paul Savoie à la direction générale en mars dernier, s’est finalement désistée. Sa librairie demeure toutefois un important exposant au Salon.

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Paul Savoie a accepté de revenir jusqu’à la fin de la présente année financière. «Après on avisera», indique Valéry Vlad.

Un bilan annuel encourageant

Toutefois, le bilan est loin d’être négatif. Après avoir développé sa communication, en lançant notamment un nouveau site internet, le Salon du livre a remarqué une augmentation de la fréquentation du public adulte.

Par ailleurs, les ateliers proposés aux groupes scolaires cartonnent. «On doit parfois refuser du monde, car la bibliothèque de Toronto ne peut accueillir que 500 personnes à la fois», a précisé le président.

Côté financier, le Salon du livre s’en sort bien avec 11 554 $ de réserve pour l’année à venir. «C’est un coussin de sécurité dans le cas où l’on perdrait une subvention au dernier moment», a expliqué la trésorière Claire Prest.

C’est d’ailleurs ce qui s’est malheureusement passé pour un projet proposé à la Fondation Trillium, qui visait à éveiller l’esprit critique des jeunes, en partenariat avec des écoles et des spécialistes de l’éducation. «C’est un échec qui nous a beaucoup déçus, car nous nous étions vraiment investis et nous répondions à tous les critères de subvention.»

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Communiquer auprès des écoles anglophones

Parmi les projets à mener cette année, le Salon du livre veut accroître sa visibilité auprès des élèves dont au moins un parent est francophone, mais qui sont scolarisés dans des écoles anglophones.

«Nous communiquons actuellement dans les écoles francophones et les écoles d’immersion seulement. Nous sommes en discussion avec le Conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) pour qu’ils relaient l’existence du salon dans toutes les écoles de la ville», a expliqué le président.

Serge Paul, agent de liaison communautaire du Conseil scolaire Viamonde, a suggéré que le Salon du livre participe à différents événements avec des anglophones, à l’image de Cinéfranco présent dans de nombreux festivals.

L’idée convainc certains, mais reste en suspens. Tout est envisageable, à condition que le nouveau gouvernement de l’Ontario accorde les mêmes subventions à l’avenir.

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