Au début du XXe siècle, les Canadiens anglais profitent du réseautage découlant des loges maçonniques, des Knights of Columbus et de l’Ordre d’Orange. Sentant le besoin de se doter d’une organisation semblable pour défendre leurs droits, les Canadiens français créent «La Patente»: l’Ordre de Jacques-Cartier en 1926, dans la région d’Ottawa.
Hugues Théorêt décrit la montée et la chute de cette société secrète dans La Patente: l’Ordre de Jacques-Cartier, le dernier bastion du Canada français. Jacques Cartier ayant découvert le Canada en 1534, il est une figure de choix pour décrire la portée de l’Ordre de Jacques-Cartier (OJC) «qui dépassait largement les frontières de la province de Québec».
Fondé dans le sous-sol d’un presbytère
L’auteur décrit d’abord la fondation de l’OJC dans le sous-sol du presbytère du curé François-Xavier Barrette, sa structure, son rituel d’initiation et son mensuel L’Émerillon (1930-1965).
Il souligne ensuite les réalisations de l’Ordre, souvent appelé La Patente, notamment les timbres, billets de banque et pièces de monnaie bilingues, l’achat chez nous, la défense des minorités francophones hors Québec, la lutte contre le communisme et l’autonomie provinciale du Québec.
D’autres points de vue
Divers livres et des articles ont paru avant cet ouvrage de Théorêt, mais leur portée n’a pas été aussi grande.