Le passé et le présent de l’art céramique

Le musée Gardiner ouvre sur Jean-Pierre Larocque

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Publié 29/08/2006 par Yann Buxeda

Après deux ans et demi de travaux de rénovation, le musée Gardiner de la céramique a rouvert ses portes en juin dernier. Un événement culturel qui s’est accompagné d’une exposition exceptionnelle de Jean-Pierre Larocque, sculpteur et dessinateur renommé de la scène nord-américaine.

«Une conjonction de l’histoire passée et présente de l’art céramique.» C’est en ces termes que Jean-Pierre Larocque définit le lien qui unit ses propres travaux aux pièces antiques qui jalonnent le parcours de visite du musée Gardiner de la céramique.

Pour ce Montréalais d’origine, exilé douze ans à New York et revenu sur ses terres en 2000, cette exposition sonne avant tout comme un bel hommage: «C’est ma première exposition solo de cette envergure sur le sol canadien. Je suis d’autant plus touché que pour sa réouverture, le musée aurait pu faire appel à un collectif et organiser une exposition globale. Mais ils ont vraiment souhaité présenter mes oeuvres.»

Une exposition de 33 sculptures en céramique, accompagnée d’une quarantaine de dessins sur papier, constitue le corps du spectacle. Mais les visiteurs ont également à leur disposition un catalogue de 90 pages, qui contient des explications sur la grande majorité des oeuvres exposées, mais aussi un essai de Susan Jefferies, conservatrice du musée et une entrevue de Jean-Pierre Larocque.

Et pour les amateurs de beaux outils, un film de sept minutes entièrement tourné dans l’atelier de l’artiste retrace les étapes de la fabrication et présente les objets uniques qui permettent la confection de ces oeuvres.

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Des sculptures au caractère déstructuré, prenant généralement des formes à visage humain ou animal, qui proposent un rapport très intime à l’ombre et la lumière ambiante.

Des conceptions qui, comme leur auteur, présentent plusieurs facettes: «Mes structures, tout comme mes dessins, sont très représentatives de ma personne. Ce sont différents regards qui interprètent différemment une même situation. Il y a un lien direct entre mes dessins et mes sculptures, qui se retrouve dans le cheminement que j’effectue lors de leur élaboration. Indirectement, cela se ressent lorsque l’on compare deux oeuvres sur une même période».

L’exposition, intitulée Jean-Pierre Larocque: Clay Sculpture and Drawings, est en montre jusqu’au 9 octobre prochain au troisième étage du Musée Gardiner: 111 Queen’s Park.

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