Après deux ans et demi de travaux de rénovation, le musée Gardiner de la céramique a rouvert ses portes en juin dernier. Un événement culturel qui s’est accompagné d’une exposition exceptionnelle de Jean-Pierre Larocque, sculpteur et dessinateur renommé de la scène nord-américaine.
«Une conjonction de l’histoire passée et présente de l’art céramique.» C’est en ces termes que Jean-Pierre Larocque définit le lien qui unit ses propres travaux aux pièces antiques qui jalonnent le parcours de visite du musée Gardiner de la céramique.
Pour ce Montréalais d’origine, exilé douze ans à New York et revenu sur ses terres en 2000, cette exposition sonne avant tout comme un bel hommage: «C’est ma première exposition solo de cette envergure sur le sol canadien. Je suis d’autant plus touché que pour sa réouverture, le musée aurait pu faire appel à un collectif et organiser une exposition globale. Mais ils ont vraiment souhaité présenter mes oeuvres.»
Une exposition de 33 sculptures en céramique, accompagnée d’une quarantaine de dessins sur papier, constitue le corps du spectacle. Mais les visiteurs ont également à leur disposition un catalogue de 90 pages, qui contient des explications sur la grande majorité des oeuvres exposées, mais aussi un essai de Susan Jefferies, conservatrice du musée et une entrevue de Jean-Pierre Larocque.
Et pour les amateurs de beaux outils, un film de sept minutes entièrement tourné dans l’atelier de l’artiste retrace les étapes de la fabrication et présente les objets uniques qui permettent la confection de ces oeuvres.