Elle a le rythme dans la peau. Mercredi dernier, c’était au tour de la Fransaskoise Anique Granger de monter sur la scène de Franco-Fêteau Yonge-Dundas Square pour rassembler le public multiculturel de la métropole autour de la musique du Canada français.
Et le défi est réussi. Tandis que des sons à mi-chemin entre le rock et le folk s’élèvent dans les airs, francophones et anglophones chantonnent et se balancent en cadence. Anique Granger n’hésite pas à les interpeller par des notes d’humour ou à les inviter à participer au spectacle en mêlant les deux langues. Le charme opère: tous restent attentifs à ses mélodies du début jusqu’à la fin.
Les chansons jouées sur scène mercredi dernier proviennent principalement de son dernier album, Aimer comme une émeute, lancé un peu plus tôt cette année, en avril, que l’artiste décrit comme «du folk bien enrobé avec plus de mordant».
S’estimant chanceuse de participer à Franco-Fête cette année, Anique Granger en profite pour promouvoir sa dernière création d’un tout nouveau genre.
«Aimer comme une émeute est très centré autour des relations. Il contient plus de chansons d’amour que d’habitude. Les précédents albums étaient davantage construits autour de métaphores d’instruments», explique-t-elle en entrevue à L’Express.