Après Doug Ford qui a fait campagne «pour la population» («for the people»), voici Maxime Bernier qui baptise sa nouvelle formation le «Parti populaire» («People’s Party», qui signifie en fait «Parti du peuple» ou «Parti de la population», mais bon).
Le député de Beauce, qui vient de quitter le Parti conservateur d’Andrew Scheer, a dévoilé le nom et le site internet de son parti vendredi matin. Apparemment, les meilleurs noms étaient déjà pris…
Pour la vertu
Il prône «plus de liberté et de prospérité au Canada» au moyen d’un programme où s’entrecroisent l’abolition des subventions aux entreprises et la fin de la taxe sur le carbone, en passant par une immigration axée sur nos besoins et une politique des armes à feu.
Mais c’est facile d’être pour la vertu, le progrès, la liberté, la prospérité, et bien sûr le «peuple» (qui songerait à se présenter «contre le peuple»?). C’est dans l’action que ça se vérifie.
Par exemple, les intellectuels et les politiciens qui se disent «progressistes» sont en réalité souvent rétrogrades et, au pouvoir, criminels. La République populaire démocratique de Corée (du Nord) ou l’ancienne République démocratique allemande (de l’Est) n’ont fait que bafouer la démocratie et opprimer la population.