Ce samedi s’est clôturé le 14e salon du livre de Toronto, après une semaine de festivités et d’activités. Sobrement dénommé Festival des écrivains 2006, ce salon de transition en raison d’une situation interne complexe aura tranché avec ses prédécesseurs.
Cette 14e édition du Salon du livre de Toronto restera à coup sûr comme celle de la transition dans l’esprit des amateurs de littérature francophone. Renouveau eût été un substantif approprié également… Car si évidemment tout n’a pas été parfait, force est de constater que les chemins sur lesquels la direction a engagé l’événement semblent pavés d’un succès naissant.
Basée sur une recherche d’interactivité entre auteurs et visiteurs, cette semaine a coupé court aux conférences plénières des années précédentes, où l’auteur avait un rapport quasiment unilatéral avec l’assistance.
Lundi 23, le salon a pourtant débuté par deux interventions d’envergure avec l’écrivain Martin Winckler à l’Alliance française de Toronto, et Yves Breton à l’Université de Toronto en partenariat avec la Société d’histoire de Toronto, le 25.
Malgré tout, l’organisation a souligné le caractère humain de ces rencontres, par l’intermédiaire de l’un des deux co-présidents, Valéry Vlad: «Ces deux conférences ont attiré pas mal de monde, notamment celle de Martin Winckler, qui a partagé son savoir avec une quarantaine de personnes. Et le point véritablement positif dans tout cela est que l’écrivain a de lui-même décidé de rester une heure de plus pour répondre aux questions des visiteurs. C’est cela la vraie réussite de la conférence, au-delà même du propos développé.»