Après l’annonce du gouvernement Trudeau en juin 2018 de réviser la Loi sur les langues officielles (1988), la ministre chargée du portefeuille, Mélanie Joly, a détaillé ce lundi 11 mars les consultations à venir pour définir les enjeux.
Ottawa tiendra ensuite un symposium national à la fin mai pour tirer des conclusions. Mais pas de projet de loi dans un avenir prévisible.
Mieux outiller les communautés
Le gouvernement libéral s’engage à mieux outiller les communautés de langue officielle, souligne la ministre Mélanie Joly, pour qu’elles puissent «relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées pour assurer leur vitalité à long terme».
Ces défis seraient en partie du domaine juridique. Au cours des dernières années, il s’est avéré plus difficile pour les minorités francophones de faire des percées devant les tribunaux en éducation et services au public.
Sur le plan politique, la francophonie a subi des revers en Ontario, avec les coupes de l’administration Ford au Commissariat aux services en français et à l’Université de l’Ontario français.