Le Commissaire aux services en français enquêtera sur la publicité extérieure unilingue

Panneaux du gouvernement de l’Ontario

commissaire aux services en français
Signalisation bilingue sur l'autoroute. Photo: ministère des Transports de l'Ontario
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Publié 07/07/2023 par l-express.ca

Le commissaire aux services en français par intérim de l’Ontario, Carl Bouchard, ouvre une enquête sur l’absence du français dans la publicité extérieure du gouvernement provincial.

«Nous avons remarqué que le français était absent dans de la publicité récemment diffusée, notamment sur certains des panneaux électroniques, des abribus et des autobus», a dit M. Bouchard ce 6 juillet. «Ceci soulève des questions sur la façon dont les organismes gouvernementaux communiquent avec les francophones de l’Ontario.»

Semaine de la francophonie de Toronto
Lors de l’inauguration de la Semaine de la francophonie de Toronto le 20 mars. À g.: Carl Bouchard, commissaire par intérim aux services en français de l’Ontario; Fabien Hébert, président de l’AFO. Photo: archives l-express.ca

Le commissaire cherche à déterminer dans quelle mesure la Loi sur les services en français (LSF) est respectée dans l’affichage extérieur du gouvernement. Un échéancier n’a pas été fixé: «l’enquête sera achevée dès que possible».

C’est la deuxième enquête formelle par le Bureau de l’Ombudsman en vertu de la LSF depuis que le commissariat aux services en français y a été intégré en 2019. La première concernait la réduction du financement provincial de l’Université Laurentienne en 2021.

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M. Bouchard encourage toute personne qui dispose de renseignements pertinents sur cette enquête à déposer une plainte en ligne, à envoyer un courriel à [email protected], ou à appeler le 1-866-246-5262.

En 2020: la commissaire aux services en français Kelly Burke et l’ombudsman Paul Dubé. Photo: archives l-express.ca

Carl Bouchard est commissaire «par intérim» parce que le gouvernement n’a pas encore remplacé officiellement Kelly Burke, démise de ses fonctions abruptement pour des raisons inconnues le 3 mars dernier.

À ce jour, ni son patron, l’ombudsman Paul Dubé, ni Kelly Burke elle-même, n’ont commenté publiquement ce départ, malgré les demandes en ce sens des partis politiques d’opposition, de représentants des Franco-Ontariens, et des médias.

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