Le ciel nocturne à surveiller en 2025

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On pourra peut-être encore observer des aurores boréales dans le Sud du Canada en janvier. Photo: Claude Boivin, via ASP
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Publié 09/01/2025 par Agence Science-Presse

Un avantage de l’astronomie, c’est qu’elle permet de prévoir l’actualité à l’avance. Voici donc une liste de certains des événements cosmiques qui seront visibles en 2025, du moins dans le ciel de l’hémisphère Nord.

Pour observer ces phénomènes, il faut résider dans des latitudes nordiques, mais moins au Nord qu’on peut l’imaginer.

Aurores boréales

Pendant le temps des Fêtes, des habitants du Québec, de l’Ontario et même de l’Est des États-Unis ont eu la chance de voir des aurores boréales pour la première fois de leur vie, et le mois de janvier pourrait offrir des opportunités d’en observer quelques autres.

La raison étant que le Soleil sera encore, et pour quelques mois, au sommet de son cycle de 11 ans. Autrement dit, une période où les éruptions solaires sont à leur maximum.

Éclipse solaire partielle

Ce ne sera pas une éclipse totale comme celle du 8 avril 2024 (la prochaine du genre n’aura lieu qu’en août 2026). Mais le samedi 29 mars, une éclipse solaire partielle passera au-dessus d’une partie de l’Est du Canada, de la France et du Nord de l’Europe.

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Éclipse lunaire totale

Si les conditions météorologiques le permettent, la nuit du 13 au 14 mars offrira à une partie de l’Amérique du Nord et de l’Europe une «Lune de sang»: soit une Lune qui prend une teinte rougeâtre, au moment où la Terre empêche presque toute la lumière du Soleil d’éclairer directement notre satellite.

C’est la petite partie de cette lumière qui, en passant à travers notre atmosphère, donne à la Lune cette couleur, au moment où l’éclipse lunaire devient totale.

L’ensemble du phénomène, qui dure 6 heures, aura lieu presque entièrement pendant la nuit dans l’Est du Canada, et se terminera à l’aube en Europe.

Pluies de météores

Outre les célèbres Perséides, visibles à la mi-août, il y a des «pluies» de météores moins connues: les Lyrides (21-22 avril), les Orionides (22-23 octobre), les Léonides (16-17 novembre) et les Géminides (12-13 décembre).

Les clubs d’astronomie et les planétariums peuvent fournir des informations sur le secteur du ciel à observer, mais on augmente ses chances si on peut prendre ses distances des lumières de la ville et choisir une nuit éloignée de la pleine Lune.

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Ces «pluies» se produisent à la même période chaque année, lorsque l’orbite de la Terre autour du Soleil traverse un «champ» de débris laissé par d’anciens cailloux cosmiques.

6 planètes, puis 7

Jusqu’à six planètes de notre système solaire seront visibles à la fin-janvier — quoiqu’avec une bonne paire de jumelles pour Uranus et Neptune.

S’y ajoutera Mercure à la fin-février. Elles formeront un arc, qu’il sera possible de repérer juste après le coucher du Soleil.

Quatre sont déjà visibles à l’œil nu: Mars, Jupiter, Saturne et Vénus. Ces deux dernières seront au plus près l’une de l’autre — dans notre ciel, pas dans la réalité — les 17 et 18 janvier.

Mars au plus près

Dans le cas de Mars, la mi-janvier est également le moment où elle sera «en opposition», ce qui veut dire que la Terre sera directement entre elle et le Soleil: un événement qui se produit tous les 25 mois.

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C’est typiquement le meilleur moment pour observer la planète rouge, parce qu’elle est alors à sa plus courte distance de la Terre: 57 millions de kilomètres.

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