«Toronto est trop grand pour qu’un seul organisme puisse ambitionner de fournir tous les services communautaires francophones; il nous faut collaborer avec les autres», croit fermement la nouvelle directrice générale du Centre francophone de Toronto, Florence Ngenzebuhoro.
En poste depuis la fin septembre et maintenant qu’elle a pris ses repères au CFT avec sa centaine d’employés et son budget de 10 millions $, elle a hâte de rencontrer le plus de membres de la francophonie torontoise, dit-elle en entrevue à L’Express la semaine dernière.
Justement, en février, le CFT organise son plus gros événement culturel-communautaire de l’année à l’occasion du Mois de l’Histoire des Noirs. Cette femme au sourire et au tutoiement faciles ne manquera pas d’y faire bonne impression.
Moins de culturel
Le mois suivant, cependant, le CFT ne sera pas aussi impliqué que dans le passé dans la Semaine de la francophonie coïncidant avec la Journée internationale de la francophonie (20 mars). C’est plutôt Francophonie en Fête qui prend le relais en présentant un spectacle d’humour (rien n’est encore finalisé): une nouvelle tradition à Toronto depuis les succès de Sugar Sammy en 2016 et Louis-José Houde en 2017.
Et Mme Ngenzebuhoro confirme que le concert Coup de coeur francophone de l’automne dernier (Damien Robitaille et Mahdi Cayenne au Adelaide Hall) était le dernier organisé par le CFT. «D’autres organismes culturels comme Francophonie en Fête, Franco-Fête et l’Alliance française sont meilleurs que le CFT pour présenter de tels spectacles.»