Depuis quelques années, l’Antarctique est une destination en demande chez les astronomes: un air sec et de longues nuits ont leurs avantages… Mais l’Arctique veut se vendre lui aussi.
À en croire Eric Steinbring, astronome à Victoria, Colombie-Britannique, l’Arctique canadien présenterait encore plus d’avantages que le continent antarctique: moins de turbulences atmosphériques et des nuages pendant seulement 14% de l’année.
L’Université de Toronto installe cet été un petit télescope (0,5 mètre) commandé à distance, sur le site du Laboratoire de recherches atmosphériques polaires, sur l’Ile d’Ellesmere, qui est la deuxième communauté la plus nordique au monde.