Il y a les portraits célèbres que les collectionneurs d’art s’arrachent. Et le portrait de deux amis qui cheminent ensemble pour le meilleur et le pire, pour le beau comme pour le vice. Voilà ce que dépeint Philippe Simard dans La galerie des portraits.
Jacques cherche à écrire un premier roman qui lui fait suer 1400 pages. Il veut se distinguer de la masse des écrivailleurs contemporains, de cette «engeance qui pollue l’espace littéraire de ses projections masturbatoires».
Reproduction d’oeuvres d’art
Son ami Vanek, affable et courtois, a le pouvoir de charmer et séduire, sans distinction d’âge ou de sexe, et surtout sans jamais se compromettre.
Il est capable de reproduire des tableaux que les collectionneurs et marchands d’art recherchent ou s’arrachent. La création est plus exigeante que la reproduction, mais cette dernière rapporte plus.
Soirées perverses
On assiste à des soirées «d’une perversion poussée jusqu’au raffinement», et à un vernissage où la pudeur n’a pas sa place, «comme si ressuscitait à Montréal la Rome dissolue du Satyricon».