L’amour à la parisienne à Opera in Concert

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Publié 24/03/2015 par Manon Bodel

La saison 2014-2015 d’Opera in Concert (OIC) touche à sa fin et c’est l’opéra français Louise, de Gustave Charpentier, rarement interprété en Europe et dans le monde, qui la clôturera le dimanche 29 mars à 14h30, au St. Lawrence Centre For The Arts.

«Opera in Concert ne programme que des opéras assez rares, jamais ou peu joués dans le monde, dont les rôles sont interprétés la plupart du temps par des artistes émergents mais aussi, plus rarement, par ceux qui ont déjà acquis une certaine renommée», explique son directeur Guillermo Silva-Marin.

«Nous voulons que le public fasse d’incroyables découvertes…» Et Louise fait bien partie de ces opéras peu connus, qui semblent presque oubliés des grandes compagnies européennes et nord-américaines.

L’histoire, une sorte de Roméo et Juliette version parisienne, dépourvue de l’aspect tragique de l’œuvre de Shakespeare, raconte l’amour interdit entre deux amants issus de la classe ouvrière.

Louise, une jeune couturière interprétée par la brillante soprano Leslie Ann Bradley, tombe profondément amoureuse d’un poète bohémien, Julien, joué par le torontois Keith Klassen. Les parents de Louise, interprétés par deux autres artistes lyriques canadiens de grande renommée, Michèle Bogdanowicz et le baryton québécois Dion Mazerolle, s’opposent fermement à cette union.

Louise finit par fuir le domicile familial pour rejoindre son amant mais son bonheur est de courte durée: sa mère vient la retrouver pour l’informer de la grave maladie de son père qui demande à voir sa fille.

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L’ensemble se déroule au cœur d’un Paris en plein changement qui, lui aussi, a un rôle clé dans l’histoire. «Le père se plaint que Paris lui a volé son enfant. Il sent que le monde évolue, c’est une période de transition dans la ville», raconte Guillermo Silva-Marin.

Entièrement jouée en français, avec des surtitres en anglais, Louise est la dernière des trois pièces contemporaines de cette saison d’Opera in Concert qui explorent les souffrances de la classe ouvrière, que celle-ci soit espagnole (La Vida Breve), américaine (Street Scene) ou française (Louise), dans sa quête parfois désespérée du bonheur.

Billets : 40$ ou 52$

www.stlc.com

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