L’Alliance française se met à l’heure de l’Euro 2008 de soccer

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Publié 24/06/2008 par Vincent Muller

Les deux joueurs du Toronto FC, Olivier Tébily et Laurent Robert, étaient attendus à l’Alliance française dans le cadre de la table ronde sur l’Euro 2008. Ils ont malheureusement eu un empêchement. Ramin Pezeshki, journaliste sportif à Radio Canada et Gaï de Ropraz président de l’association France-Canada Toronto ont animé seuls la table ronde sur l’Euro 2008 à l’Alliance française mercredi soir.

Après avoir longuement attendu les deux joueurs francophones du FC Toronto, Ramin Pezeshki et Gaï de Ropraz se sont finalement résignés à commencer cette table ronde sur l’Euro 2008 sans les deux joueurs professionnels. Le point de vue des joueurs manquait, mais la discussion s’est tout de même avérée intéressante.

Les thèmes abordés ont été ceux de l’arbitrage durant l’Euro, de la place du soccer en Amérique du Nord et la recherche et la formation de jeunes talents.

Ainsi on apprend que l’une des initiatives de Michel Platini, ancien international français et président de l’UEFA (instances du soccer européen), a été de réunir le corps arbitral avant la compétition afin de se préparer pour éviter certaines erreurs d’arbitrage, encourager les arbitres à prendre les décisions par rapport au contexte, prendre en compte notamment le comportement général du joueur durant le match avant de le sanctionner.

La technologie permet à présent de démasquer les simulations de certains joueurs, mais des décisions discutables sont tout de même prises comme l’expulsion d’Eric Abidal lors du match France-Italie. Les sanctions peuvent avoir un impact sur le moral d’une équipe et renverser totalement le cours du jeu.

C’est pourquoi l’UEFA travaille à rendre le moins contestables possible les décisions des arbitres. Les amateurs de soccer ont d’ailleurs la possibilité de faire part de leurs remarques concernant l’arbitrage en envoyant un courriel sur le site Internet de l’UEFA.

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Concernant le soccer canadien il semble que beaucoup de jeunes joueurs aient la volonté de partir en Europe et que l’Amérique du Nord attire principalement les Internationaux européens en fin de carrière. Une carrière de footballeur ne peut se faire qu’en commençant une formation très tôt, dès l’âge de 11 ou 12 ans jusqu’à l’age de 16-17 ans. Gaï de Ropraz a évoqué ces formations pour les jeunes et la façon dont ils sont découverts.

Lui-même voyage régulièrement en Asie et en Amérique du Sud pour découvrir de jeunes talents et leur faire suivre une formation dans des clubs européens. Les jeunes footballeurs à qui il propose ce type de formation doivent venir avec un parent et sont pris en charge financièrement. Le maximum est fait pour que le jeune réussisse à s’adapter à son nouvel environnement.

S’il arrive à passer professionnel, les contrats qui lui seront proposés, tout comme le travail des agents de ces joueurs, sont scrupuleusement contrôlés par les instances européennes du soccer, selon Ramin Pezeshki et Gaï de Ropraz. Cependant beaucoup abandonnent. Les formations sont loin d’être des centres de vacances. Les jeunes sont obligés, en plus des entraînements, d’aller à l’école, d’apprendre le français ou la langue du pays dans lequel ils se trouvent et n’ont que peu de temps pour se divertir.

Ceci fait que beaucoup quittent le circuit et d’après Gaï de Ropraz, on constate que ceux qui arrivent à maintenir un bon niveau scolaire sont généralement les plus performants au niveau sportif.

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