Le syndicat des 12 000 enseignants franco-ontariens maintient son débrayage de jeudi malgré des concessions annoncées mardi par le ministre de l’Éducation Stephen Lecce.
L’AEFO se dit d’ailleurs froissée que le ministre ait annoncé son «plan équitable pour que les élèves restent en classe» au grand public, plutôt qu’aux tables de négociations avec les quatre syndicats du personnel des écoles de la province.
Mauvaise foi
Selon le président Rémi Sabourin, Stephen Lecce a fait plusieurs déclarations, lors de son point de presse, «qui frôle dangereusement des mensonges, des demi-vérités et de la négociation de mauvaise foi».
«L’AEFO en a marre des jeux et du spin de ce gouvernement et des conseils scolaires.»
Car, pour le syndicat franco-ontarien, à la duplicité du gouvernement s’ajoute celle des conseils scolaires (troisième partie dans ces négociations) qui «s’acharnent à ne pas reconnaître le professionnalisme de nos membres et à continuer d’imposer des tâches qui ne relèvent pas de nos membres».