Le solstice d’été est un moment très festif de l’année: c’est fin d’année scolaire, début officiel d’été et, pour plusieurs, signe des vacances estivales. Pour un grand nombre de Franco-Canadiens, c’est aussi l’occasion de fêter leur identité le jour du 24 juin. Si certains célèbrent la Saint-Jean-Baptiste, d’autres soulignent la Fête nationale du Québec, et d’autres ignorent presque complètement cette journée.
Solstice: du latin solstitium, signifie «soleil immobile».
Effectivement, c’est comme si le soleil s’arrêtait pendant quelques jours. Tintin aurait réussi cet exploit alors qu’il était sur un bûcher sacrificiel dans un temple inca, mais on attend une deuxième source avant de le confirmer.
En Europe, dans les temps anciens (mais après l’ère des dinosaures, quand même), cette période du cycle était l’occasion d’allumer des feux. Une idée qui perdurera.
Autour du Ve siècle, alors que Rome est tombée et que l’évangélisation du continent européen s’amorce, l’Église catholique fera avec le solstice d’été ce à quoi elle excelle: transformer les fêtes païennes en fêtes chrétiennes, afin de convertir les populations dites «barbares».