Documenter l’impact qu’a la désinformation sur une société plus divisée que jamais et mieux comprendre l’impact des efforts menés pour rejoindre les groupes enfermés dans leurs bulles idéologiques, devraient être deux des priorités de la recherche.
Ce sont deux des recommandations que font dans un article récent deux chercheurs en communication politique, qui tentent d’inciter leurs collègues à s’intégrer davantage à cette vague de recherches universitaires nées ces dernières années du phénomène des fausses nouvelles.
Vaste entreprise
Le territoire à couvrir est vaste, écrivent-ils dans American Behavioral Scientist.
Et l’intérêt des organismes de financement est notable: d’importantes études en psychologie ou en sociologie ont été menées depuis trois ans — par exemple, pour essayer de comprendre d’où proviennent et comment se diffusent les fausses nouvelles politiques.
Mais le domaine de la communication politique «et de la communication en général» a été plutôt silencieux, jugent Brian Weeks et Homero Gil de Zúñiga.