Si vous voulez être de votre temps, je vous invite à consulter l’Atlas de notre temps, préparé par Alastair Bonnett. Vous y découvrirez, entre autres, la diversité des espèces, les zones propices aux catastrophes naturelles ou aux anomalies de température et l’empreinte écologique par habitant.
En dévoilant de nouveaux déserts, en examinant l’occupation de l’espace aérien, en présentant de nouveaux pays émergents ou en identifiant des ressources naturelles sur chacun des continents, les cartes de ce magnifique atlas décrivent comment la Terre a évolué au fil des années et de quoi pourrait être fait son avenir.
Sans doute par déformation professionnelle, je me suis arrêté plus longuement aux cartes sur la diversité linguistique et les langues menacées. Sans trop de surprise, j’ai constaté que des pays comme Cuba, Haïti et les deux Corées sont très monolingues.
Mais c’est aussi le cas en Grande-Bretagne (95%) et aux États-Unis (75%). L’Inde, pour sa part, est le pays le plus linguistiquement diversifié (1 700 langues).
Plusieurs langues sont menacées. C’est le cas du sia pedee en Équateur (30 locuteurs), du saami en Suède (20 locuteurs), du karaïm en Ukraine (6 locuteurs), de l’iduh au Vietnam (5 locuteurs) et du mabire au Tchad (3 locuteurs).