Comme le savent les amateurs de géographie, ce qui distingue le pôle Nord du pôle Sud, c’est qu’il y a seulement un océan au pôle Nord, et pas de terre ferme. Mais plus pour longtemps. 100 millions d’années plus tard, tous les continents se seront rejoints pour n’en former qu’un. Après cela, la dérive des continents s’exercera sur des millions d’années.
La Pangée : avant la dérive des continents
Il y a environ 300 millions d’années, avant l’arrivée des premiers dinosaures, la Terre ne comptait pas sept continents. Il y avait à la place un seul supercontinent massif appelé Pangée (du grec ancien pân «tout» et Gaïa «la Terre», en latin Pangaea, littéralement «toutes les terres»), lui-même entouré d’un unique océan : la Panthalassa.
Le concept et le nom de Pangée viennent du météorologue et astronome allemand de l’université de Marbourg, Alfred Wegener. Dans son ouvrage intitulé La Genèse des continents et des océans, publié en 1915, il décrit la Pangée comme rassemblant la quasi-totalité des terres émergées, qui a existé de la fin du Carbonifère au début du Permien.
La théorie de Wegener fut rejetée par les géologues de l’époque. C’est seulement 40 ans plus tard que des géophysiciens démontrèrent que la dérive des continents était due à la tectonique des plaques. Ainsi la théorie de Wegener fut vérifiée et admise.
La théorie de la dérive des continents
La dérive des continents est la théorie selon laquelle les blocs continentaux se déplacent lentement à la surface de la Terre par rapport aux pôles et les uns par rapport aux autres, en se morcelant et en se reconstituant éventuellement selon un arrangement différent. La date du début de la dérive serait estimée à environ 200 millions d’années.