Le Dr R., médecin de famille, s’alarme de deux autres « épidémies » liées au covid… La hausse de consommation d’alcool chez les adultes: « un poison qui a entraîné un nombre alarmant de mes patients dans sa spirale ». Et les écrans chez les enfants: il en reçoit beaucoup en consultation « qui ne peuvent plus s’en passer », avec des effets néfastes sur leur capacité à socialiser et à se concentrer. Pour autant, le contexte de la pandémie a aussi parfois favorisé la prise en compte de déséquilibres, et entraîné l’adoption de bonnes habitudes.
Dépendances
Dès le premier confinement, au printemps 2020, Rich s’est retrouvé à boire davantage et plus souvent. Il a constaté l’impact négatif de cette habitude sur son portefeuille, sur son humeur et sa santé mentale.
Il a fini par décider d’arrêter l’alcool, et n’en a pas bu une goutte depuis un an.
De même, Jacqueline, qui essayait d’arrêter de fumer depuis des années, a mis à profit le moment où il n’y avait plus de retrouvailles festives avec des amis ou de pauses cigarette avec des collègues, pour arrêter définitivement.
Santé mentale
Dyanath Fournier, thérapeute francophone à Toronto, observe que beaucoup de gens ont été forcés à l’introspection, et ont du faire face à leurs problèmes latents.