Mettons d’abord les choses au clair. L’orthographe rectifiée ne suscite guère d’enthousiasme auprès de l’auteur des présentes lignes. Il a, par exemple, de la difficulté à avaler leadeur au lieu du bon vieux leader. Mais puisque Francopresse a adopté cette bibitte depuis quelques années, cedit auteur se mêle de ses oignons.
C’est donc en toute rectification que vous lisez ce texte. On ne fait toujours ce qu’on veut dans la vie. C’est… la vie.
L’orthographe rectifiée — ou la nouvelle orthographe — a 33 ans. Ce chiffre peut avoir plusieurs sens.
C’est «l’âge du Christ», disait-on souvent «dans le temps». Les opposants à l’orthographe rectifiée pourraient donc dire qu’il s’agit du moment idéal pour «crucifier» cette réforme.
Mais les partisans des «nénufars» de ce monde peuvent s’inspirer du fait que «33» est un chiffre sacré, selon les adeptes de la numérologie inspirés de Pythagore, ce mathématicien que l’on connaît surtout pour son célèbre théorème. Un sacré numéro que ce Pythagore.