«La cruelle débâcle de l’Université Laurentienne pourrait s’avérer un mal pour un bien pour la communauté franco-ontarienne, à condition de faire les bons choix à partir de maintenant».
C’est l’opinion du chroniqueur de Francopresse Réjean Grenier, ancien éditeur du journal Le Voyageur de Sudbury, suite à ce «lundi noir» au cours duquel l’institution en faillite de Sudbury a éliminé 32 programmes de premier cycle en anglais et 24 en français, en plus de 11 programmes de maîtrise, licenciant près de 100 professeurs en employés.
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«Dans le dossier de l’éducation universitaire francophone en Ontario, le but ultime doit être la création d’une université de langue française provinciale avec, pour commencer, des campus à Sudbury, Ottawa, Toronto et Hearst.»
«Le fiasco financier de la Laurentienne a détruit l’idée que les francophones sont bien desservis par des institutions bilingues.»
«Certains de ces cursus comme éducation, sagefemme, théâtre et promotion de la santé desservaient la communauté francophone depuis des années et étaient essentiels à son développement. D’autres, comme études de l’environnement et science économique, sont des domaines de l’avenir desquels les francophones sont maintenant exclus.»